Avec la Révolution, disparaissent les "parfums de cour". De nouveaux goûts libéraux se développent, traduisant la naissance de la parfumerie moderne.
L'impératrice Joséphine lance la mode des senteurs éxotiques comme la vanille ou la canelle, qui lui rappellent son enfance créole.
Sous la Restauration, les senteurs légères et douces sont plébicitées. Durant ce siècle sont crées de grandes maisons de parfum : L.T. Piver en 1813, Guerlain en 1828, Molinard en 1849, Roger et Gallet en 1862, Bourjois en 1868 et Coty en 1898.
La révoltion industrielle, vers 1850, provoque une mutation profonde avec l'invention de la méthode d'extraction par solvants volatils et celles des composants synthétiques pour reproduire des substances naturelles.
Le flacon se doit désormais d'être beau et séduire l'acheteur. Le parfum ne peut plus être transvasé.
Les parfumeurs font alors appel à de véritables artistes pour créer leurs flacons. Ils deviennent des encrins emblématiques de fragrances.
Baccarat est la première cristallerie à répondre à ces nouveaux besoins. De cristal clair ou émaillé, chacun de ses flacons révèle la sophistication extrême des techniques de décor.
On créé de nouvelles odeurs. La fabrication industrielle permet enfin, aux classes moyennes d'accéder au parfum.
Vers 1860, la vapeur s'installe dans les fabriques du midi pour le chauffage des alambics et comme agent mécanique pour les presses chargées d'extraire la graisse qui imprègne les fleurs. Elle s'applique également au procédé de distillation.
Une nouvelle façon de se parfumer apparaît à l'exposition universelle de 1968 : le vaporisateur. Elle supplantera les cassolettes, pastilles à brûler et pots-pourris.
De grandes maisons se développent, comme Guerlain, qui fonde sa notoriété sur "L'eau de Cologne impériale", qui a conquis l'impératrice Eugénie en calmant ses migraines.
La prestigieuse maison est également à l'origine du premier parfum moderne.
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